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Aujourd'hui, je n'achète RIEN. C'est un vendredi comme un autre, vendredi sain. 
Black Friday.

Parce que...
... entre nous, très honnêtement : si c'est pour encombrer le webtraffic, mettre à bas le site sécurisé de ma banque, ou encore passer voluptueusement sur le corps de mamie(s) avec mon Panzer-caddie... ça manque un peu de classe non ?

Non, je vais garder mes sous.
Et puis j'ai ce qu'il faut pour ce soir : des nouilles, et même de la vraie bonne huile d'olive (j'ai sacrifié une part non négligeable de ma paye pour ça). Mon jean n'est même pas troué ! J'vois pas trop ce que je pourrais acheter de plus, en fait. C'est de la chance, ça. De toute manière, peine perdue : je me suis renseigné, aucune promo sur la spiritualité en rayons et c'est la seule chose que j'espère dénicher depuis l'adolescence voire avant. Non - clairement, c'est pas mon jour.

Après, il y a cette question qui me taraude encore un brin. Ça semble devoir faire de tels ravages, ce black machin, que je me demande si je ne suis pas en train de me tromper, à regarder passer le train. La question se pose, nom d'un € : n'existerait-on pas plus fort au moment de se ruer sur le code promotionnel ou le pourcentage de réduction ?

Raidissement.
Trouver raison, vite.
Le pourcentage de réduc, ce serait-y point manière à me berner sur le prix de référence ? Complot KKKapitaliste !!! Va l'expliquer, toi après, aux gamins en école de commerce, le concept de prix de référence.
Parade : les choses n'ont plus de valeur.
CQFD.
C'est que ça allait me foutre dans la merde en fait, ce black friday.

Allez je reste au bureau aujourd'hui.
Préparer mes cours, tranquille, me faire chauffer une tisane et écouter du black metal au moment des pauses.
Quoi ? Virer misanthrope ?
Ce serait le bouquet, ça encore.

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Programme de la journée (exemples - liste non limitative) :